Letra de Papiers
(refrain)
Laissez les gens passer!
C'est un crime de les laisser mourir à la frontière,
De les enfermer et expulser, laissez les rester.
Ce n est pas un crime d'être réfugié (immigré).

(mal élevé)
Beaucoup de gens ont l'espoir de commencer une nouvelle vie
Les raisons peuvent être des guerres, des famines ou des maladies,
Les motifs d'immigration sont nombreux, et à mon avis
Tous légitimes, faut les laisser ici
Le droit de l'homme est un droit fondamental à respecter
La création des frontières une grande imbécilité
Chaque individu ne devrait pas être classifié
En fonction de son sexe ou sa nationalité.

(refrain)

(carlito)
4 heures après midi
Elle n'en peut plus
Mais derrière ses yeux, il y a toujours le but
Depuis 3 mois elle a peur qu'on la tue
Elle rêve de ne plus marcher pieds nus
Là enfin elle voit l'aéroport
Ce spectacle vaut plus que de l'or
Le douanier n accepte pas son passeport
Elle a rêvé d'être illimitée
Elle a eu tort!

(refrain)

(silence)
Der alte erzählte ihr geschichten vom paradies
Das in einem fernen land hinter der sahara liegt
Er zeigte ans ende der wüste als fatima schwieg
Da der traum vom paradies in ihr wie ein brandmal blieb
Der alte nahm ihre hand es wäre deine rettung
Aber es schottet sich von uns ab wie in eine festung
Es ist wie gut und schlecht wie drinnen und draußen
Dort ist alles schön und glänzt wie deine Augen
Fatima dankte dem alten bat ihren gott um ein wunder
Es war unvorstellbar es gab ein land ohne hunger
Sie dachte an den wasserbauch ihres kleinen bruders
Und beschloss ihr schicksal in die hand zu nehmen wie ein ruder.

(refrain)

(mal élevé)
Tous les jours des êtres humains crêvent en tentant d'immigrer
Le mur autour de la forteresse est dur à surmonter
C'est un obstacle sur le long chemin pour la liberté
Pour une vie sans souffrance, une vie dans la dignité
Mais les dirigeants de ce fort, au lieu d'attaquer
L'injustice qui cause le besoin de ces gens d émigrer
Ils investissent dans l'armement pour pouvoir se protéger
Les côtes d'europe sont entourés des fils barbelés.

(refrain)