Les Yeux Grand Ouverts Letra

Nega:Eh oui! Je constate la réalité exacte, dure, brutaleUne claque, je me suis pris au bord du lacQuand j'ai pensé, vraiment réalisé la première fois ce que je faisais làQuel est mon avenir, où mon chemin finiraPourquoi devrais-je faire plus que les autres pour réussir,M'en sortir, ça me faisait bien rireMais quand je vois aujourd'hui la hausse du coût de vie en Sesui,Des salaires minis, je me dis que j'avais rien comprisA la vie, au chômage qui ne cesse d'augmenter,Je trouve tellement dommage les jeunots retrouvés drogués,Shootés, défoncés, incapables de s'assumerSans pêcher, de consommer leur mort, leur santéRéalité, pourtant j'ai tout fait, pour dissuaderCertains de faire les tebésMais rien a changé, je suis dégoûté.Stress:Comme dirait D Teep les jours sont les mêmesTous les jours tu rencontres toujours les mêmes blèmesDamned! Ta vie n'est qu'une grosse course-poursuiteUne suite construite d'échecs et de réussitesPour que tes rêves se réalisent, analyseUtilise, fait fonctionner ta matière griseLes pièges se posent sur ta route, explosentComme des mines, expose, impose tes idées, laisse pas les autresGuider, décider de ton avenirFaut bâtir son futur et non le subirTenir, maintenir toujours son niveau haut,La vie est hardcore c'est comme ça jeunotYo! Tu rêves de job, d'une belle femme et de liquideMais quand t'arrives à vingt, tes poches sont toujours videsLes rides se creusent dans ta face comme des tranchéesLa justice dépassée ne sait plus où trancherPencher, flancher du mauvais côtéFais ce que tu dois et n'oublie jamais ce que t'es.Nega:La vie est loin d'être rose, elle dose comme une overdoseJe cause de ce qu'elle nous impose comme choses, événements morosesPeut-être suis-je trop négatif car le positif existe eh ouiDevient dans les cas tristes une sorte de laxatifJe sais qu'après la pluie vient le beau temps et inversementMais qui me dit que l'un par rapport à l'autre ne durera pas plus longtempsPersonne ne peut comprendre l'homme que mon image donneCar j'ai appris à me voiler la face alors que j'étais tout jeuneCar nous vivons dans un monde où trop de gars subissent,Pourrissent, amener la frustration face à l'injusticeC'est un fait parmi tant d'autres, gais, joyeux, très heureuxMais pas ceux dans lesquelles je me vautreMême si j'attends beaucoup de la vieJe reste réaliste, donc oublie toute utopie.Stress:Pas besoin de lunettes pour voir que les jeunes aiment le contactTous chargent large, chacun veut laisser son impactTu te lèves à midi, sors à une et demiThunes au nesbi et rancune pour tes ennemisFais du nesbi, squatte Bel-Air jusqu'à minuitBip, Natel, Nike, te crois fat mais ta vieEst comme un canot à la dérive vers une chute libreTon embarcation prend l'eau, perd son équilibreObserve-toi bien dans ton miroir, qu'est-ce que tu voisCe n'est pas toi, juste le gars que tu joues, tu te joues de toi-mêmePourquoi ignorer ce qui te saute aux yeux,Le système est comme une poudre que l'on souffle dans tes yeuxNombreux sont ceux qu'elle rend aveugle, qui ne font plus la différenceEntre les choses importantes et celles qui n'ont pas de consistanceJeunot! Garde ta ligne de vie droite, ne te crois pas fatParce que tu passes ta vie dans la rue ou dans les boîtes