Letra de Bergerade
C'était une bergerade qui commençait ainsi, un peu comme une charade et vraiment sans souci, sans souci ni de la rime ni d'aucune saison, comme ces amours qu'on mime sans beaucoup d'oraison. Donne-moi ton c?ur, Louisette, donne-moi ton c?ur! Et puis donne-moi le reste, n'aie pas peur! Le décor était champêtre, il y avait des moutons sur un grand pré d'herbe verte, un ruisseau tout au fond. Pour la morale j'espère qu'il faisait un peu noir, car bien souvent on tolère ce que l'on ne peut voir. Je suppose que Louisette possédait mollet rond, et que son gentil poète était joli garçon. Je crois bien que leur histoire ne dura qu'un été, à peine le temps d'y boire, oui, le temps d'y goûter. Si vous connaissez Louisette, vous pensez sûrement qu'une telle historiette ne méritait pas tant. Pour moi, c'est une bergère qui me la raconta, qui de son père et sa mère ne connaissait que ça.