La Jeunesse Féline Letra

La Bronze

La Bronze

Letra de La Jeunesse Féline
On se bourre le corps de mort
En attendant la prochaine extase
Qui nous remplisse les pores
De cuisses d’étincelles et de belles phrases
On pisse sur vos sentiers battus
Et quand le noir nous poursuit
On s’enfile les liquides cornus
Pour ne pas perdre de vue la nuit
Qui glisse toujours trop vite

Nous sommes la jeunesse féline
Des bums et des tigresses qui s’illuminent
Les volcans dans le torse on calcine
Votre monde à grands coups de fougue

On cherche les princes urbains
Qui voudront jouer à se sentir plus vivant qu’hier
Et on mord leurs fesses laser
En espérant qu’ils nous diront qu’on est la plus belle fille de la Terre
Et les poings serrés les cornes baissées
On fonce sur les murs cendrés
Rien ni personne ne freinera nos ardeurs
Nous sommes super-héros splendeur

Nous sommes la jeunesse féline
Des bums et des tigresses qui s’illuminent
Les volcans dans le torse on calcine
Votre monde à grands coups de fougue

Les yeux flous d’ivresse
On se bat avec le vent
On s’égratigne les fluides
On s’éparpille la chair
On se lance avec crainte les mots qu’on meurt d’envie de se faire chuchoter à la tempe
Tu es ma maison je t’aime sans raison
On oublie que tous les moments nous vont bien
Alors on se touche sans se voir
En s’éteignant à grand feu
On tue pour être l’autre
On se donne pour le posséder
On dit tu n’es qu’à moi, si tu bouges je tire
On désinfecte nos tristesses à l'alcool
Et on brûle nos fantômes au briquet
Pour que nos faces ne s’effacent pas
On les peinture de fluo
On se vêtit de fleurs
On lèche nos larmes
On fait l’école buissonnière des sentiments
Et nos rêves qui s’effilochaient de filaments
Renaissent en Phénix
On déplastifie nos désirs
Mais on garde notre cœur dans un pot Mason bien scellé
On consume la beauté et quand enfin elle nous touche on en veut une autre
Parce que le cul du voisin doit être bien plus vert c’est sûr j’imagine

Nous sommes la jeunesse féline
Des bums et des tigresses qui s’illuminent
Les volcans dans le torse on calcine
Votre monde à grands coups de fougue

(Merci à Alexandre pour cettes paroles)