Letra de Tunnel
On a parfois le cœur soulevé par la sauvagerie du monde. On est écœuré par l'annonce d'une nouvelle tyrannie. Le raffinement des anciennes par les mensonges. L'odeur du fumier dans les villes. L'horreur qui pèse sur tous nos lendemain. On s'englouti alors dans un sombre désespoir. On a peur, on a honte puis on est triste d'être humain. On réclame alors une naissance nouvelle, ou du moins l'admission par baptême dans une nouvelle confrérie. Et on redoute de n'pas pouvoir obtenir ni l'un ni l'autre, que le monde refuse de s'arrêter pour nous et qu'on ne peut que le quitter. Plonger dans une douteuse éternité.
Notre foyer lui même nous semble hostile comme si tous les talissements qui définisse notre identité c'était retourné contre nous. On se sent déchiré et empiécé en morceaux. On prend alors avec terreur que si on n'peu pas s’asseoir pour réunir ces morceaux et les assembler à nouveau. On va devenir fou.
Mais parfois se produit pourtant une manière d’événements mystérieux et éblouissants, qu'on contemple encore longtemps après, et avec émerveillement mêler du respect qu'impose le feu sacré.

(Merci à Virginie pour cettes paroles)