Letra de Le Souffle
“Être ou ne pas être ?”
se demandait Shakespeare.
La réponse est là à chaque fois
que j'inspire et j'expire.
La vie est un don
du 1er cri au dernier soupir.
J'entretiens le souffle
avant que la mort me
le soutire.
Les portes ne cessent de s'ouvrir,
trouver la paix, c'est s'offrir
le luxe de ne plus souffrir.
Bien plus précieux que
le bleu d'un saphir.
La sérénité, c'est ressentir
la légèreté d'un zéphyr.
Serti dans mon corps,
mon esprit exprime le miracle,
à chaque battement,
à chaque fois que je respire.
Atmosphérique,
chaque prière est un bol d'air
dans ce monde hystérique.
De l'utérus à la terre,
la chair n'est qu'une part
de l'historique.
Derrière les mots,
la vérité se camoufle,
cette vie n'est pas la dernière :
on ne perd pas
mais on rend le souffle.

Brider le stress,
ne pas se laisser briser.
Rien ne presse
sauf quand les démons
chuchotent leurs idées.
Vider l'esprit des visions
qui mènent à l'errance,
pour la guider
va ma préfèrence.
Avec crainte et espérance,
j'avance en c adence
loin des coeurs cadenacés,
la haine en carence,
l'ignorance menacée.
Trop mènent leurs vies,
comme une banalité,
calamité,
dans les apparences
restent alités.
Bien plus précieux
que le vert d'une émeraude,
la sérénité c'est ressentir
la légèreté d'un alizé.
Canaliser l'énergie.
J'ai vu la force dans une mère
en mode guerre
pour son fils pris d'épilepsie...
face aux crises en rivalité,
gonflée à bloc
comme Dizzy Gillepsie,
exprimant la vitalité
le corps et l'esprit
en activité.
Eviter la paresse,
c'est sortir de son abîme.
Ressens la caresse du souffle divin,
par lequel tout s'anime.