Daniel Bélanger

Round 3
Je vais mieux mon corps vibre et se soigne ses pompiers, ses docteurs, ses ramancheux concourent en mon corps et gagnent. Je le vois ce pantin frais comme un brouillard auroral maillot rouge et regard de crétin il est ici chez lui ce putois boréal. Je vais fendre son visage et puis lui obstruer l'avenir après écrapoutir son foie aussi investir son cervelet et... Bang!!! L'air n'est plus à mon corps qu'un souvenir épais, j'étouffe, j'étouffe le jour s'enfuit je tombe, il fait de moi un objet dont il jouit les sons deviennent des gaz je suis un fantôme indéfini, l'Homme se croit grandi même quand il écrase d'insignifiants motifs sur le tapis moi, poisson plat, moi poisson-Monet Letras de cancionesle mal et le visage défait les plis et les yeux violets qu'est-ce que je suis laid, qu'est-ce que je suis laid je suis laid, je suis si laid bang, bang bang, bang, bang bang bang bang bang, bang, venez voir mon avaloir lippu se tordre, gluant et nu s'abreuver à mon nez tordu voir mon front faire le mou pas cuit voir aussi les choux où entre le bruit je vois un diable souriant spectaculaire et pressant qu'enfin l'homme que je suis se relève d'autant que les dix commandements s'achèvent...ils s'achèvent...ils s'achèvent... les dix commandements s'achèvent...ils s'achèvent... ...et je reviens...peu à peu... Conscient, mon regard revoit on fait quatre, on fait cinq, on fait six, on fait huit, on fait neuf enfin dix là!!! je suis droit!!!! Là je suis droit, je me bats c'est un printemps, un dégel c'est moi, tout éveillé, bien alerte je suis un petit bazou manuel fiable mais inquiétant quand on l'achète. Je pourrais être un hélicoptère guillotinant ceux qui pensent que mon avenir n'est plus que derrière que mon déclin s'incarne quand mes pieds dansent bang, bang bang, bang bang, ai-je encore l'âge de ce métier? De ce cirque insensé, sourire, souriant, me surnomme-t-on ?Le Fini Magnifique? allez... ?Le Grotesque Frappe-Dedans?? Qu'il est loin le temps de mon vrai visage dont les traits arrondis faisaient du faciès l'éventail du garçon doux et sage et en gage de cerveau, du calme sous des cheveux au kilo des rêves intacts, des rêves étanches et des sentiments en vrac au comptoir du dimanche sous les traumas coulait doucement du nectar bien avant le sang, ce sang est aujourd'hui un dérivé de latex un peu pauvre qui me conduit dans un système complexe. Quelqu'un quelque part ne voudrait-il pas sur moi par hasard souffler un tout petit vent de changement? Clash et Clash et Boum Clash et Clash et Boum il est si rapide je suis si lent si lent... From Letras Mania