Médine

Enfant Du Destin
Ce matin le soleil est sortie de sa tanière Et il éclaire les collines de sa forte lumière Les bruits des troupeaux qui remplissent la plaine Sont semblable aux éléments qui se déchaînent Sa tribu se déplace en fonction des saisons Suivant la migration de l'ours et du bison Les faucons déambulent dans la parade Petit Cheval est indien et son peuple est nomade Voilà 16 ans qu'il est né dans les prairies Au nord de l'Amérique où ses ancêtres ont péris Un regroupement d'hommes, de femmes et d'enfants D'animaux éparpillés qui vivent au rythme des vents Petit Cheval, lui, est différent des autres Moralement plus développer que les autres Aucun bijoux, et aucunes peintures de guerres Ne séduit son égaux ni ses pulsions meurtrières Un amoureux des moments de silences Qui s'éclipse parfois sans qu'on en prenne conscience Fils d'ancêtre au porteur de la plume Aux conseils utiles et aux secrets de la Lune Il lui disait que ce monde était le sien Et que bientôt il trouverait son chemin Qu'il fallait se méfier de l'homme blanc et son alcool Qui le dépouillerais de ses terres et le priverais de son sol Un soir d'hiver Petit Cheval partie méditer Au sommet des collines enneigés Letras de cancionesLa où les aigles royaux viennent au monde Où les anciens érudits venaient se couper du monde Mais subitement, une vision lui apparue Son village massacré par des soldats inconnus Il dévala la montagne à toute allure Refusant ce futur il empoigna sa monture De la fumée qui jaillie de son camp Il se rassure en espérant le feu de camp Rembobinant la scène qu'il avait eu Avisé à confirmer la vision de Visu En arrivant c'est l'horreur qui le saisie La vision d'un tas de corps sans vie Aucun tipi, aucune âme n'a survécue Aucun arbre, aucune fleur, tout est abattu Son père et son frère ont la tête criblé de balles Sa sœur et sa mère scalpées aux parties génitales Des nourrissons cloués sur des arbustes Des mères porteuses éventrées de leurs fœtus C'était le prix pour un peuple paisible Propriété de terre, résidants devenu cible Comment comprendre le geste des colons Si ce n'est la cruauté de leur imagination L'homme est capable du meilleur comme du pire De sourire ou bien de faire souffrir D'aider les autres à porter leur fardeau Ou d'être à l'origine de ces vices du bourreau Les blanc sont des loups ils nous chassent et s'imposent Nous offres des couvertures pleines de tuberculose Se venger sera la seule solution Petit Cheval a vu la fin de sa vision Désormais chevauchant comme la foudre et l'éclair La tête bien dressée, son arc en bandoulière Bientôt il aperçoit la poussière de leurs chevaux Il lance un cri de guerre et accélère le galop Deux hommes se retournent brusquement comme pour l'abattre Mais une flèche venue d'ailleurs leur transperce la rate Le premier obstacle fût franchis Et au cœur du combat il repense à sa famille Il frappe l'ennemis de son bras machinal Une flèche puis une autre vise l'épine dorsal Trop nombreux pour le nombre de ses armes Il réserve l'ultime pour le capitaine d'arme Un tomawak dissimulé sous sa celle Qu'il enfonce dans les crânes sans pitié des criminels Désormais désarmé, à mains nues Avec la force du fauve, à combattre il continu Encerclé puis lynché par le blanc Sa peau est écarlate mais cette fois si par le sang Une pluie de balles lui défonce le torse Ainsi s'achève l'histoire de Little Horse Petit Cheval fût démembré Son peuple vengé mais son pays colonisé Enfant du destin... Enfant de la guerre... Laco ta, Apache, Comanche, Irokoi, Cherokee, Chain et Navaro, Seminol, Paonne, Ecro Tout les peuples, et toutes les tribus... Enfant du destin... (Merci à Vpt pour cettes paroles) From Letras Mania