Timal

Banal
Là, j'baraude dans la ville, y a les porcs en joute Les ients-cli, tu l'sens pas, le mal ça parle en stop Y a des reufs au placard, c'est vrai qu'y en a qui souffrent Et les ients-cli aussi, quand y a plus d'dix en stock J'm'enfume sous la capuche, j'ai le cerveau kaput Dans l'auto', quatre crapules, appuie l'bouton "capote" Rah, c'est moi qui gère, tu sais qu'les autres, ils imitent J'rallume le teh et j'prépare une frappe imminente Heureusement qu'la nuit tombe progressivement, vous trouvez pas ? Vous vous rendez compte si tout s'éteignait tout d'un coup comme une bougie, quoi. T'es là, t'avances tranquillement, tu vois tout, tu reconnais tout l'monde et boum ! Sans prévenir, tout d'un coup, tu vois plus rien Lovés, lovés, on a charbonné toute la journée Lovés, lovés, on va en chercher même la noche Et ça d’vient banal, banal, banal Et ça d’vient banal, banal, banal J’arrive plus à ingurgiter autant d'whisky qu'dans l’temps. Ma vieille panse arrive plus à encaisser ; j’ai la chiasse à chaque fois que j’bois tu t’rends compte ? Et viens nous voir, comme d’hab', on est tous die, die, die, die Y a les civils en descente, ça stop les bails, bails, bails, bails Cavaler, on a du faire comme Sonic Et dans l’quartier ça parle rebeu comme soninké Lovés, lovés, on a charbonné toute la journée Lovés, lovés, on va en chercher même la noche Et ça d’vient banal, banal, banal Et ça d’vient banal, banal, banal From Letras Mania