Hugo TSR

Rei
C'est rythmé comme le morse, chrono en marche pour un départ canon  Ils disent que l'rap est mort, on pille sa tombe comme celles des pharaons  J'calcule pas la censure, dès l'entrée y a du sang sur l'buffet  Personne a pu m'buter, j'suis venu les culbuter sans culture G  Tu bois comme un trou sans fond, et souffle un coup, t’es sous tension  Après c’t’album, t’es mon p'tit, j’te prends la fièvre en t'touchant l’front  Dédié aux miens, ceux qu’en ont marre de faire des vœux  Marre de toucher avec les yeux, on veut r’garder avec nos mains  J’reviens en soum-soum, crocs d’zoulous, on fout l'zouk, j’m’en fous d'tout  J’les bouffe tous, la baffe est gratuite comme Paris boum-boum  Plouf-plouf : c’est toi qui die, le rap : mon fourre-tout  Y’a des tas d’grillages, des portes fermées, mais tout s’ouvre, j’ai l’attirail  À traîner dans des sales endroits, j’vois qu’l’avenir s'effiloche  J’emmerde Pôle Emploi moi, j’veux être pilote de pirogue  Pour la r'traite c'est mort gros, le travail m'a distancé  Tu sais, j'prépare un casse si j'porte un casque et des habits d'chantiers  18ème, tu t'fais filer pour une sale gueule ou une be-bar  Quitte à déplaire, moi, j'me répète comme un tagueur ou une grosse baffe  J'ai du retard, je t'éduque pas, dans nos ventres, on noie les papillons  Quand j'rappe ici, ça tape là-bas, c'est l'effet vodka-pillon  As-tu pensé qu'on s'calmerait ? Prends tes bottes et ton k-way  C'est parti pour la vraie averse, le TSR est là, ouais  J'évite les grandes, les petites radios, on vise plus haut qu'la vie d'château  Letras de cancionesAllergique aux dés-kis, quand y a perquis' t'entends des bruits d'chasse d'eau  Ça grésille sur l'réseau, tout l'monde té-sau, c'est pire qu'un trampoline  Des grands aux p'tits, pour foutre des crampes aux flics pas besoin d'un grand bolide  Trop d'cadavres il faut une pelleteuse, les p'tits veulent faire feu  Plus rien n'me choque, faites entrer l'accusé en guise de berceuse  Tous perso, j'leur parle de son, ils m'parlent de fric à faire  Facile à prévoir, les chiens s’amènent dès qu'y a des bruits d'gamelle  Dès qu'ils parlent : j'm'endors, j'les rends barge même sans renfort  Ils disent que j'craque, que j'suis en tort  J'dis oui du regard mais j'm'en tamponne  J'suis toujours ce merdeux, tu m'laisses l'appart' tout est en feu  Là j'paie le prix d'un F2 mais c'est une pièce coupée en deux  18ème fois, 18ème marches, on peut rentrer dans mon palais  J'décris un monde pas net, c'est que l'départ, prépare un mont d'palettes From Letras Mania