Abis

Paris
Laissez moi loin du soleil quand y'en a j'en perds mes sens, habitué au macadam, à la grisaille et flaque d'essence, ici chacun a son secteur sa n'empêche pas les connaissances Paris, j’l' a représente ça bien avant l'adolescence, Parait qu'les gens ici sont froids, vu l'temps pas étonnant Tu dis qu'les parisiens sont speed j'dis que c'est toi qui est trop lent Tous les jours se ressemblent pourtant les gens sont pas les mêmes capitale de la mixité ou même les blancs savent faire des nems Un mélange de culture dans une voiture accidenté, pour de l'argent on se comprend même les que-tur parlent Srilankais Les quartiers sont métissés, les odeurs sont épicées tu veux croisé tout au régime t'as qu'a passé d'vant lépicier Les racistes nous voient comme singes, durent à apprivoiser nous envie car les métèques fument le cigare au Courvoisier Fais bellek à ton voisin, c'est ton plus gros RG, veut savoir c'que t'as mangé, pourquoi ton zinc est hébergé, pourquoi ta femme est énervée ville de commérage, impossible de faire quoi qu'ce soit entre boucaves et caméras A Paris pour voir ta montre on te demandera si t'as pas l'heure, ici les gens préfère plus s'occuper de ta vie que de la leur. Alors je cherche un coin d'ombre quand la lumière scintille j'suis pas le genre de maghrébins qui danse la salsa sur Bastille Alors je cherche un coin d'ombre quand la lumière scintille, titi Parisien. Letras de canciones(Transition) J'veux bien qu'tu m'parles de Zlatan mais parle moi du grand Paris, de Ginola, ouais ah ! j'ai pas attendu les Quataris pour supporter ma ville, ma ville, ma ville, putain c'est fou ce que j'laime bien qu'elle pourrait m'couter la vie Si t'as rien faire ce soir j'te conseil les grands boulevards entre taxis et gyrophares, sans abris et gens de pouvoir tout est contrasté Paris un arc en ciel, j'te parle pas d'celui du Marais si t'as pigé c'est l'essentiel ici t'as les quartiers chics, et les ghettos chocs, les écoles de catéchisme à deux pas des sexs shops Les religieux sont mal payés, les mosquées sont surveillées, les synagogues sont protégées mais jusqu'ici Paris va bien, j'vais pas faire d'la politique j'continue ma p'tite balade, dans cet asile à ciel ouvert où se baladent des types malades Quitte Paname ou vie t'as life, personne te retiendra, tu peux crever devant la foule, les gens s'en foutent personne viendra Mais à force on s'y habitue, c'est comme voir des SDF, prends l'métro et te plains pas, tu comprendras qu'il t'reste des rêves Cependant soit vigilant les picks pockets sont au aguets, pas d'sentiments pour ces mendiants qui s'improvisent handicapés J'connais les vices d'la capitale ses pièges, ses avantages et avec l'âge j'ai appris qu'être Parisien, sa s'invente pas Pour sortir ou pour manger, les bons endroits faut les connaître, à Paris y'a des bon plans que tu trouveras pas sur le Net Y'a des lieux à éviter, la nourriture est pire qu'infecte, te fies pas à la déco, sur la friteuse y'a des insectes Si t'as l'temps passe me check, on ira au foyer d'quimp, j'te ferais goûter un bon plat, t'chep que j'tappe quand moi j'ai aimf à Paris tu peux tout faire, mais n'soit pas à découvert, tu peux manger n'importe quand si t'as d'largent t'as des couverts Ici le sexe est en vente libre, surtout les fins d'réssoi les hommes marier boivent un peu trop et non plus trop l'contrôle de soi Direction les filles de joies, j'vais pas dire que ça me décois vu qu'un homme reste un homme ça j'le vois le samedi soir J'te conseilles pas le bois d'Boulogne si tu cherche du féminin, ne jure pas qu'c'était une femme tu viens d'te faire un Brésilien La nuit tous les chats sont gris mais pas toutes les chattes sont roses Sacrée animalerie de Paris où chacun joue son rôle Et tu verras que sur les gens y'a pas qu'des Parisiens, Banlieusards et provinciaux, occidentaux et saoudiens, c'est le salon de l'automobile, les gens s’mettent en valeurs Tout l’monde rigole en s’balladant en oubliant tous leurs malheurs Et si tu rentres en noctambus, fais bellek aux toxicos ils vont t’gratter deux trois garrots et une gorgé d’ton Tropico Et quand tu crois que tout est fermé, colle ton oreille aux stores, écoutes les rires des riverains rivés au bar quand tout l’monde dort Paris, Paris, Paris, Paris… Et ouais c’est la ville, elle m’a vu grandir, elle me verra peut-être vieillir, p’t’être mourir, je n’sais pas…. (Merci à Graham pour cettes paroles) From Letras Mania