Amylie

Bouche Cousue
On ne voulait rien entendre La bouche cousue d’avance Entraînés à prétendre Que rien ne s’effondre sous le poids du silence Ne leur reste que des vœux Au passage d’oreilles filantes On feignait l’absence Regardant la détresse envahir leur enfance Mais calculer le temps comme une dépense Ne permet d’investir en leur peine aucune importance Ne leur reste que des vœux Au passage d’oreilles filantes Mais on les a retrouvés effondrés au fond d’eux-mêmes Maintenant le temps n’est plus qu’un regret Un souvenir qu’avec eux nous n’aurons jamais Ne sera plus long silence que celui de leur absence Et des vœux au passage de nos petites étoiles filantes From Letras Mania