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étendu nu sur un futon éveillé mais je fais le mort j'attends le passage des mains que j'adore le moment roux paupières serrées le nez fourré dans l'oreiller le corps en crois lourd et me lasse la goutte d'huile dans ma glace o dis-le à mon corps autant tu l'aimes encore depuis la coccyx à la nuque longent les cueils de mes verterbres tes gestes doux comme le sucre m'en chanteront du bout des lèvres o dis-le à mon corps autant tu l'aimes encore parle-moi, parle-moi, parle-moi avec les mains étendu nu sur un futon éveillé mais je fais le mort surtout ne crois pas que je m'endors j'attends, j'attends, j'attends si fort de sentir que tu m'aimes encore (Merci à jac stam pour cettes paroles) From Letras Mania