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Le ciel vire au blafard, jamais il n'a fait si noir, Nous ne venons pas du même monde, non, Mais nos yeux se croisent, frissonnent de honte. Comment mesurer l'ampleur d'une telle action ? Explique-moi encore et encore ton addiction. Toi, tes yeux se perdent d'ennui, Mais qu'importe, maintenant, Les anges se sont pendus en pleine nuit, Les colombes suivent encore le vent, J'abandonne en route nos dernières cendres d'amour, nos dernières cendres d'amour Parfois mes jours s'illuminent, Se retrouver face à soi-même me fascine. Quand l'hiver viendra mon héroïne, quand l'odeur encore fraîche des clémentines, Quand arrivera la mélancolie des mandolines, et les doigts gercés par le froid et la nicotine, Tu ne seras plus la même gamine, tu ne pourras plus parcourir les marines, Peut-être ta vie jugée trop anodine, Peu m'importe je hais la routine. Je ne te suivrais petite crétine, il y en a marre d'être leur figurine Plaquons toute sorte de doctrine Délivrons-nous de ces épines, je n'ai pas peur de la famine Plutôt mourir que renifler leurs usines Explique-moi encore mes effrois et ce qui tire ma bouche vers toi. Toi qui as mis mon coeur à nu, dans une chanson un peu perdue de vue Je te laisse le rôle d'une princesse, qui jongle avec mes larmes et mes détresses La chirurgie, la trachéotomie... Qu'est-ce que ça fait, maintenant ? Puisque les anges ont perdu l'envie, les colombes chantent en prison Je te laisse le doute d'une dernière cendre d'amour, une dernière cendre d'amour Dernière cendre d'amour... Dernière cendre d'amour.... Dernière cendre d'amour... (Merci à Mélissa pour cettes paroles) From Letras Mania