Ali (FR)

Mon Ame Pleure
Prêcher dans le désert là où les coeurs ne cessent de sécher. Tachée par l'excès de péchés, à pleurer mon âme ne peut s'empêcher. Penché sur moi-même à flâner dans mon être, je n'ai personne à blamer ne cherchant qu'à planer au-delà d'une vision enflammée. Corps mort en irruption, guerres et corruption peuple obèse ou affamé. Transport de poison dans les hors-bords, de Colombie aux veines d'un camé. Nation zombie, aliénation des masses, génocide programmé, Amérindiens massacrés de leurs terres dépouillés. Africains sous les fers, 400 ans d'honneur souillés. Pillage et torture, humiliation, matraquages et morsures, Letras de cancionességrégation. Arabes, noirs marginaux, Navarro dans les casinos, Gangs blacks et latinos. Gosses tenant la crosse aux 4 points cardinaux, leurs départ sont matinaux. Résistants traités de terroristes se battant pour leurs vies comme Géronimo. Êtres humains exposés dans des zoos comme des animaux. Racisme dès l'école jusqu'au monde du travail. Conflits arrachant aux mères le fruit de leurs entrailles. Bruit de bombes, Nagasaki, Hiroshima. Déforestation pertubant le climat. Clandestins noyés dans l'anonymat. Rêve de nouveau monde, de nouvelles bordures. Bataillons d'enfants en haillons fouillant dans les ordures. Le Très-Haut j'ai imploré ici bas j'ai exploré, l'éphémère ne peut me leurrer, l'absolu j'ai effleuré, le front au sol le coeur est placé au-dessus du cerveau. La vie est un cycle, emprisonné dans le cerceau, je cherche à élargir le diamètre et retrouver l'innocence laissée dans le berceau, avoir le sentiment de renaître, le sourire de mes enfants m'apprend à mieux me connaître. Ô Maître! Mon âme a pleuré, abreuvé mon être, irrigué le désert qui m'empêchait d'apercevoir au delà de ma fenêtre. La paix pénètre, efface les mirages et les tourments, équilibre comme un chemin sans virage, sans tournant. Tout apparaît clairement quand le coeur bat sereinement. Harmonie sans le chaos, volcan éteint, Fujiyama, Kilimanjaro, Krakatau. InchaAllah, c'est la fin du drame, Mama, ton fils a grandi, apprends à maitriser son magma, tempérer et rester fluide comme le plasma. Place ma voix au-dessus des basses fréquences. Échappé de l'impasse du bien ressens la présence. vouloir voir ce monde changer, c'est commencer par soi-même. La beauté de ce monde inonde celui qui aime. Comme s'il pleuvait, mon âme a pleuré pour être exaucée à être exhaussée vers la Amour Suprême. From Letras Mania