Pensées Nocturnes

Lune Malade
Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fiévreux M'attire comme une musique! Tu meurs d'un amour chimérique, Et d'un désir silencieux, Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux! Mais dans sa volupté physique L'amant qui passe insoucieux Prend pour des rayons gracieux Ton sang blanc et mélancolique, Ô Lune, nocturne phtisique! From Letras Mania