Pauvre Grue Letra

Bertrand Belin

Parcs

Letra de Pauvre Grue
Rien ne dis que tu ne viendra pas hanté jusqu'au champs voisin
Dix hivers ne me tomberont pas facilement des mains
Remarque je ne veux ni te perdre ni de perte ni rien
Seulement oublier un peu le poids de tes mains
Partout le silence a pris comme on dit du galon
Des congères de silence sous des lits de liserons
L'herbe a déjà repoussé sous la neige amassé
Viendra la saison qui verra les merles heureux chanter

J'ai voulu te porter
Bien
J'ai voulu te porter
Bien

Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
Je suis venu seul en chemise et ces mains
Ces mains

Parmi les jours tombés dans les ravines il y a
Diverses qualités de joue de nos joues je crois
Et bien que j'ai le bras gourmand le temps et tout ça
Je ne vois rien d'autre dans les ravines qu'un tas
Une cathédrale de gestes empilés sans pensés
Qui n'a pu que pousser jusqu'à se laisser pencher

Pauvre grue
Je dis pauvre grue
Quelle grue t'a monté
Je dis qu'elle grue t'a monté

J'ai voulu te porter
Bien
J'ai voulu te porter
Bien

Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
Je suis venu seul une chemise et ces mains
Ces mains

Je me passe très bien de condition de chapeau
Je ne regarde pas mon voisin serais ce un chien de houe
Qu'il eut un foret dessous cette ville immense
Voilà qui me fait une bien belle jambe tu penses
Jusqu'à l'endroit inconnu ou se versera la vie
La nuit envahie tout parole tout mon pays
Je saisi quelque chose et cette chose se hisse
A peine au rang d'une lueur tapi dans les abysses

J'ai voulu te porter
Bien
J'ai voulu te porter
Bien

Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains

J'ai voulu te porter
Bien
J'ai voulu te porter
Bien

Je suis venu tout seul et puis je n'ai que ces mains
Je suis venu seul une chemise et ces mains