Dominique A

Bowling
Alors, le bras sur son épaule elle a ri fort, ça a claqué ; seules quatre des quilles sont tombées les voir t'a fait rater ton coup. Elle aurait pu attendre un peu, aller avec toi juqu'au bout. Vous quittez le bowling ensemble ; ils traînent à l'arrière tous les deux. Tu ne l'aime pas mais il te semble qu'elle aurait pu attendre un peu. Il y a "Le Coup Franc" d'allumé, on est encore loin des deux heures. Les autres te voient rappliquer seul et les verres font les cascadeurs ; ta tête les fait tous bien marrer. Qu'a tu raconté tout à l'heure ? Tu as encore dû t'avancer trop, mais pour qu'une quille tombe il faut viser et tes yeux sans doute sont trops lents : d'autres les font tomber avant. Tu t'es fait jeter du café ; ils t'avaient jamais vu comme ça ; Letras de cancionesseule la nuit ne veut pas te lâcher c'est dommage qu'elle n'est pas de bras auquel tu puisse t'accrocher. Et tu te revois au bowling : ce soir, c'est toi qu'on a visé toi, la quille qui s'est faite dégommer toi, qui pensais être le bras celui qui atteindrait le mieux celle qui voudrait attendre un peu. Ca serait pas mal d'y retourner, d'aller tout dégommer d'un coup, mais à cette heure c'est fermé... Tiens ?! y a de la lumière chez le fou et tu entends des gens brailler ; on t'ouvre, il y a du monde partout. C'est fête, le fou s'est fait virer ; par ici, on fête bien que des choses comme ça. Même la fille du bowling est là, et seule, et comme elle te voit, elle vient se coller contre toi ; et ta colère s'en va, dégoûtée. Il y a la plage, mais il fait froid et ton petit frère dors chez toi. vous ne savez pas bien où aller mais vous finirez par trouver, et c'est doux, ça ressemble à rien, vous ne comprenez pas tout très bien. Vous ne comprenez pas le soleil qui vient vous chercher le matin ; l'aube, vous n'y connaissez rien et vous pensez que tout se paye ; vous ne comprenez pas vos mains et ce sur quoi vos bouches embrayent. Et ces noeuds que vos bouches démêlent, non vraiment, ça ne vous dit rien. Vous êtes bien tous les deux pareils : vous ne savez pas que vous avez faim. From Letras Mania