Frenetik

Mauvais œil
La muerte, la muerte J’ai souvent l’impression d’avoir le syndrome de la feuille blanche Serait-ce dû au fait que j’ai toujours eu du mal à tourner la page ? Ils font les hypocrites une fois qu'j’ai un peu d'chance Mais au fond, je sais qu'beaucoup rêveraient de nous voir retourner en cage Surveille tes arrières, le trafic pourrait rappliquer Sur le terrain comme Piquet, on arrivе à notre apogée Et si au fond d'moi, je laissе la colère m’habiter C’est dans une de tes deux jambes que la balle viendra se loger Et vu que vivre, c’est mourir un peu plus chaque jour Pour m’en sortir, j'repense aux larmes que j’ai versé sur chaque joue Recherche des plavons pour faire des trous dans l'plafond Car dans les bas fonds le respect te coute l’âme Pas d'coup d'main, à chaque fois qu’on a des coups de blues Les coups d'boule finissent pas laisser place aux coups de lame Bref Enfant du berceau d'l’humanité Et même si c’est pas l'cas, souvent j'me dis qu'j’aurais du y naître Dans mon pays c’est la guerre et ça m'fait encore plus de peine quand j'me dis qu'j’aurais pu y être J'pourrais parler de tellement de choses que ces gens nous ont voler Nos pères se font exécuter pendant qu'nos sœurs se font violer Misère nous a rafalé, donc souvent nos mères pleurent, nos petits frères meurent complètement affamés Quand je ferme les yeux, j’entends les pleurs de ceux qui à la vue d’une cartouche ont ressenti peur bleu Dieu merci, avec le recul, j’ai décodé leurs vices, ils ont tués nos aïeux donc on a drogué leurs fils Ils ont attendu bavures, violences gratuites et règlements d'compte Letras de cancionesPour se rendre compte que d'puis toujours la vie des noirs compte Trop de haine, pas assez d’amour, y a ceux qui sont en place et y a ceux qui restent debout Trop de haine pas assez d’amour Y a ceux qui sont en place et y a ceux qui restent debout Ouais, y a ceux qui sont en place et y a ceux qui restent debout Bref On fait des plans, ensuite on exécute, on court après la réussite pendant que toi tu dors Si mes négros te plantent, dis-moi est-ce que tu plaintes ? Sois en sûr parce que si on revient, on visera pas le bas du corps J’ai arrêté l’école, j’ai jeté mes cahiers pour vice-ser des cailloux mais ça ne m’a pas rapporté grand chose Je les ai vu m’éviter parce que je les fume everyday, joint de beuh effrité pour ne plus jamais qu'mon crâne chauffe Pas b'soin d'nous présenter, tu connais déjà l’équipe, pas la pour plaisanter, on aime quand ça parle en liquide Pour l'oseille ou quelques "j’aime", elle dévoile son anatomie, mauvais garçon dans le ghetto fly comme Montana Tony Dans la ville, j’ai vendu des grammes pour ne plus prendre le tram, on s’est perdu dans la street pour se retrouver dans des drames Maintenant qu’elles savent que la queue est longue, elles font toutes la file Bruxelles côté Nord : la base, même si je représente toute la ville La muerte, la muerte Hi, yeah From Letras Mania