Tryo

Yakamonéyé (feat. Camille Esteban)
Que faire, que faire ? Oh mais, mais qu'est-ce que j'vais faire ? Que faire, que faire ? Oh mais, mais qu'est-ce qu'il faut faire ? Que faire, que faire ? Oh mais, mais qu'est-ce qu'on va faire ? Que faire pour court-circuiter ? Que faire pour court-circuiter la conspiration ? Qui fait que, comme d'habitude, je vis au fil des saisons Filin tendu en vue que le rêve soit illusion Je les volerai bien pour de bon, vos montagnes de millions Mais bon, il y a bien ma bagnole et mon chien Le biberon du bébé, le baby-sitter qui vient demain La bouffe, le loyer, la banque à rembourser Babylone, ma bien-aimée, c'est pour toi que je vais bosser Mais bon, il y a bien cette chose que j'ai en moi Tu ne peux pas la toucher, il y a que moi qui la vois Vision virtuelle venant des vents les plus lointains Je suis vivant et en rêvant, je vois la vie comme elle vient Le rêve commence, le rêve commence Le rêve commence, le rêve commence Le rêve commence, le rêve commence Le rêve, rêve, commence, danse, danse, vagabond danse Le rêve commence, je vole vite et bien, boum, boum Pas de volant, les virages se négocient bien Bien, voilà que maintenant, un voilier me prend Letras de cancionesEt c'est toutes voiles dans le vent que je voyage à présent Je n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chance Je n'ai pas vu de violence, sûrement pas en France Je n'ai pas vu de violence, tu as eu de la chance Je n'ai pas vu de violence (Danse, danse, vagabond danse) Je n'ai pas vu de violence, dans de voitures, de villes Et c'est en France que je poursuis mon exil Je vis, je vois, j'oublie les imbéciles Et c'est là qu'au loin j'aperçois une île Très vite, je m'approche, sur l'eau je ricoche et pof J'atterris devant le sourire d'un mioche Dans sa main, un morceau de brioche À côté de lui, un chien qui renifle ses poches Ici, tout est bien, beaucoup mieux qu'au cinoche L'air qu'on respire est sain, personne ne roule en Porsche On est chez quelqu'un que je sais apprécier Il est dans mes rêves depuis des dizaines d'années On est chez mon frère, celui qui jamais nous envie Celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis Lui, il sait se taire, on écoute ce qu'il dit Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n’apparaît le mépris L'humour est son petit frère, l'amour son aîné Son nom représente la Terre, il s'appelle Yakamonéyé Chez Yakamonéyé, nan-nan, il y a pas de monnaie Il y a pas de barbelés, nan-nan, pour t’empêcher d'entrer Il y a pas mal de mouflets chez Yakamonéyé Un peu de sensei, beaucoup de liberté Mais qu'est-ce qu'on va manger, qu'est-ce qu'on va planter ? Il y a pas de quoi s’inquiéter, nan-nan, chez Yakamonéyé Il y a pas de monnaie, y a plus de monnaie Y a pas de monnaie, y a plus de monnaie, y a pas de monnaie Je rêve, j'me promène et je rêve Je rêve, j'me promène et je rêve Je rêve, oui mon frère, et ça vaut tous mes mois de salaire Ma couette est le repaire où j'mène une vie pépère J'libère le monde amer et même si j'y reste fier J'aurais du mal à refaire tout ce qui va de travers Alors je traverse les océans pour trouver ce monde d'enfants Fonçant, fonçant comme un dément vers ces gens plus cléments J'y reste quelque temps tant que je peux y rester Et quand le réveil sonne, j'ai l'énergie pour lutter Car j'ai été chez mon frère, celui qui jamais nous envie Celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis Lui, il sait se taire, on écoute ce qu'il dit Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n’apparaît le mépris L'humour est son petit frère, l'amour son aîné Son nom représente la Terre, il s'appelle Yakamonéyé Chez Yakamonéyé, chez Yakamonéyé Chez Yakamonéyé, chez Yakamonéyé [? en espagnol ?] Parle-moi de toi, tes récits valent de l'or Je veux surtout pas voyager du Sud jusqu'au Nord Fais ta vie, comme toi, j'veux cette vie de Bohème J'prendrais ma guitare, j'fais des sons et des poèmes J'veux voir des sourires, ouais, des manos arriba Ça va balancer c'soir, on se barre chez Hata Ouais, j'arrive, j'vais même rejoindre mon Costa Rica On est roots, nous, besoin d'Caraïbes mais pas de lilas Prie [?], ce soir on est posé On s'refait le monde comme Yakamonéyé On s'barre de la vie, on parait peut-être utopique Toute cette politique, on d'vrait pouvoir la contredire Changer les choses, j'y crois si on y met la dose Tout seul, c'est nul, à plusieurs c'est plus drôle L'argent rend fou, j'crois qu'c'est ça Ça les rend fourbes, ça fait mal Fais donc pas ci, fais donc ça, on nous bassine avec tout ça J'marche qu'en coups, moi, j'marche pas droit J'veux qu'des couleurs, pas de noir La haine rend foud, qu'est-ce tu crois ? Donnons d'l'amour, c'est mieux ça Ouais, ouais From Letras Mania