Faycal

Mon Ange Gardienne
Similaire à des milliers d'étoiles en pléthoreAu voile de l'air je fus lié par elle, éternel météoreQuand mes torts étaient ma raison, elle, gardiennesolennelleMienne, où l'amour maternel est un Eden en floraisonTel Andromaque sous la rage et les injusticesToujours digne en interstice, son courage m'estomaqueLes Parques sans tristesse sectionnent nos destinéesAffectionnent l'être estimé qu'elle remarque avec justesseLe bouclier se confectionne, on fonctionne avec des ailesC'est les souliers qu'on sélectionne, le futur nous fait duzèleBien plus d'une once de connaissance et d'ouvertureSes vertues une couverture, mes sens étaient dans lesroncesEmpreinte de pureté, telle Ariane elle reluitAvec ces filigranes, je fuis mon labyrinthe avec sûretéMa dureté s'est résolue dans la rareté de nos étreintesOù la beauté de ces teintes semblent ôtée de l'absoluRien d'un complexe d'Œdipe mais des remords dans mesrempartsJamais perplexe quand ses principes m'escortent de part enpartSi les heures s'emparent de nos liens et puis les emportentJe viens pour elle et repart, qu'elle retienne ce que monLetras de cancionescœur porteRien d'un complexe d'Œdipe mais des remords dans mesrempartsJamais perplexe quand ses principes m'escortent de part enpartAu portes de mon Olympe, régence de ma maternitéDès lors lui déclare pour faire simple allégeance pourl'éternitéTelle Diotime annonciatrice, ici les muses ont hurléPour son estime, mes cicatrices, je m'amuserai à lesbrûlerAssis aux alentours du Styx sous les yeux des damnésOù sans retour sont les années, je songe à ceux nés sousXAu détour d'un mensonge, j'ai vu perler le mystèreSans parler ni se taire, autour là où le silence rongeElle éponge mes pleurs quand mes malheurs s'allongentC'est un ange qui plonge dans mes peurs quand la douleur s'yprolongeRude est l'existence, elle m'a dit d'en boire son nectarPeu prude j'ai mis des distances à mes déboires car il esttardTerrestre est l'attraction mais sa dévotion est vasteMes émotions me dévastent et reste sans soustractionTalon d'Achille quand dire je t'aime me congédieC'est le thème, ma seule tragédie sans le talent d'EschyleNonchalant, presque de pierre, subjugué, peu démonstratifConjugué à l'impératif, de moi qu'elle soit fièrePeu d'embrassades dans nos royaumes respectifsL'absence de feu sur ma façade, un caractère introspectifEn somme, trop peu d'aisance, à terre, en sous-effectifDe mon cratère affectif, ces psaumes en sont l'essenceGardien des limbes dans le plus profond de l'étrangeLorsqu'au fond mon crâne se mélange, le sien est décoréde nimbesRien à redorer sous la couronne boréaleElle trône sur mon idéal et son féal est à l'oréeElle est un refuge, bien plus qu'une protectriceCe texte: un subterfuge car neuf mois dans sa matriceSous une chape lunaire, un prétexte, une carapaceQuand je m'échappe, quand me dépasse tous les maux de cemillénaireAuthentique mais j'évite le débonnairePar honneur invite le tonnerre à lui chanter mes cantiquesSous mon air désenchanté du respect, de l'admirationMa prunelle, ma respiration, paix sur celle qui m'a enfanté From Letras Mania