Faycal

La Belle Endormie
Au sein de ces anonymes, à la lueur d'un lampadaireDans sa sueur, il n'y a pas d'air, les larcins sont uneénigmeLe malsain a ses paradigmesLes drogues tuent à la longue, un grogDes déprimes, un gongEt les Capucins s'animentÇa frime cour de la Marne, trime un soir interminableEt en star ça se réincarne dans un bar minableIl est trop tard mais c'est la course vers le summumDes boulevards à Place de la Bourse, c'est à l'envers aumaximumDu regard de travers à l'avare abaisséLes plus bavards ont encaissé bagarres et reversCertains s'essaient à des berlines près des quaisCertains ont cessé de traquer la CC pour braquer leurspleenCraquer pour de l'adrénaline, suivre la coutumeRendu ivre par son bitume, y vivre est une disciplineMais des Chartrons à la Flèche, le problème diffèreC'est les mêmes que l'on déferre, peu de grands patrons encalècheCour Pasteur, ses trottoirs sans éclairagePour de l'amour à cette heure les perdus sont en repérageAu son du carrousel on se croise à nos manièresSe toise dans nos parcelles, chacun son dû, sa bannièreLetras de cancionesLes pavés rue de la Roucelle ont l'odeur de ces façadesDe l'ardeur maussade des dépravés qu'elle recèleCertains y flairent les brèves cruelles, rêvent dedépénalisationLes feux de signalisation éclairent les ruellesRue des Vignes et la clarté reprend ses droitsEn aparté même les plus dignes portaient la dîme de cetendroitEmportés par la rame en balade sur un railCertains paradent dans ses entrailles entre incartade etmélodrameUne mascarade rue Sainte Catherine, c'est des chiffres deventeDes sous-fifres qui se vantent de leur grade derrière unevitrineDes dames sans cavaliers qui se dégradent ces jours-ciDu macadam à l'escalier sans tangente, sans raccourciTous accoursés par l'oseille, les devantures, sans conseildes mésaventuresOn s'invente pour se ressourcerOn se supporte sans vergogne du miroir d'eau jusqu'à laporte de BourgogneTu peux y voir tous les crédosCertains ont la dent dure mais à trois ils ont fuguéCertains endurent, étroits et froids comme la rue du MuguetDes toits les pigeons font le guet autour des antennesEntre les proies que draguaient tous ces vautours parcentaineUn plongeon des tentations, ça file à l'anglaise sansfilonEmpile à l'aise les sensations, de la glaise dans un pilonLe point névralgique c'est l'hôtel de ville Pey-BerlandCoin sous tutelle, rien de magique c'est un vaudeville enverlanTout tourne au piston, la noblesse surplombe le domaineBombe l'abdomen et laisse les ristournes au fistonTour à tour ils fanfaronnent, fiers ces farceurst'apostrophentLa noirceur tombe sur la Garonne, retour à la premièrestrophe From Letras Mania