Catherine Durand

Coeur Migratoires
Octobre encore me rappelleNos élans brisés, nos départsJ’avais détourné le regardTu avais replié tes ailes On va parfois si loin chercherLa route qu’on a sous le piedOn va tellement loin quérirNos décisions de revenirLe temps craqué, le temps bohèmeLe temps qui meurtrit ce qu’il sèmeLe temps fêlé, temps des naufragesLe temps qui ramène au rivageTemps qui renoue les trajectoiresDe nos cœurs migratoiresJanvier hurlait à pierre fendreCouvrait d’oubli nos doigts, nos songesComment renaître de nos cendresQue notre geste se prolongeIl n’en tenait plus qu’au hasardSes fruits possibles dans le noirVolte-face au pied du néantNos corps à tout crin, à tout ventLetras de cancionesLe temps craqué, le temps bohèmeLe temps qui meurtrit ce qu’il sèmeLe temps fêlé, temps des naufragesLe temps qui ramène au rivageTemps qui renoue les trajectoiresDe nos cœurs migratoires From Letras Mania