Georges Thill

La Maison Grise
La maison grise J'aimais la vieille maison grise Où j'ai grandi près du foyer Les jours y coulaient sans surprise Sous les branches du vieux noyer Les choses m'y sont familières Elles m'accueillaient doucement Et dans leurs réseaux, les lierres Enlaçaient mon âme d'enfant Hélas, mon âme s'est reprise D'autres pensers m'ont envahi Déjà s'efface dans l'oubli Ma pauvre vieille maison grise. From Letras Mania