Boulevard Des Airs

Des Broutilles
Je défenestrerai bien ces moisAu nom du bonheur qui précédâtLe temps des verres pour oublierQu'on vivait plus sous le même drapEt d’ailleurs jusque ici on n'a plus l'âge nous dit-onDe rien. Merci pour tout, l'adolescence a eu du goût.On rappellera qu'on a frôlé la perfectionQue de t'aimer était un artQu'on traînera pas notre affectionLe long du quai Lucien LombardJe suiciderai volontiers une mémoire qui reculeAu profit d'autres histoires, bien qu'elles me paraissent ridiculesA côté de tes rires, de tes regards habilesJe ne donnerai rien pour d'autres bras débilesD'un fou rire au néant, il n'y avait rien d’autre que moi pauvre débileQui ne savait pas le vide sans vous, ma chère ce fut un plaisirDe vous aimer, vous faire rire, vieille amie si fragileAujourd'hui plus forte qu'un colosse, vous avez la beauté du désirDe Kellys Row, Kellys Road, à la place du CapitoleIl y aura toujours le dégoût de soi, oh le dégoût de soiEt si rien ne sera plus comme à cette année folleTout sera probablement moins bien que ça.On rappellera sûrement qu'il n'y aura plus de nousOn passé l'adolescence, elle aura eu du goûtJe suiciderai volontiers une mémoire qui reculeAu profit d'autres histoires, bien qu'elles me paraissent ridiculesA côté de tes rires, de tes regards habilesJe ne donnerai rien pour d'autres bras débiles. From Letras Mania